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Le "Petit Peuple"
Une pensée, un coup de gueule :
Notre monde est vaste.
L'Homme est grand et puissant, mais... « Il n'y connait rien ».
Le savoir ultime n'est pas à notre portée.
Il existe des choses qu'on ne voit pas, ou, que l'on ne veut pas voir. Une multitude de choses appartenant à la vie quotidienne, car on a l'illusion de tout savoir grâce à la science (ce qui est une aberration). Mais, nous sommes également dans l'ignorance du merveilleux de notre Terre.
Nous avons des paysages, un patrimoine, des légendes et mythes, une histoire et cela semble de plus en plus ignoré. Comme si l'humain ne regardait jamais au bon endroit. Là où je vois un magnifique océan bleu azur agité par des monstres marins et un banc de sable fin grouillant de « petits êtres » (peut-être des Esprits de la forêt cachant leur princesse dans un palais sous marin pour la protéger des Leprechauns ? cf. Le monde magique des Leprechauns de John Henderson). L'Homme voit : un bétonnage certain à venir avec pleins de restaurants pour touristes et des plages privées. Ainsi, il s'approprie le droit de disposer de cette immensité et de la partager avec les riches si pauvres d'imagination...
Je me dois donc de rétablir l'ordre des choses et la vérité.
Non le monde ne se limite pas à ce que nous voyons. La science l'avait pourtant bien montrée avec l'étude des micro-organismes, l'infiniment grand et l'infiniment petit. Mais, on a voulu limiter cet infini ce qui est bien malheureux.
Nous avons des légendes venant de tous horizons, des Celtes, du peuple scandinave et germanique, d'Asie, etc. Toutes ses légendes sont différentes et similaires à la fois. Je prends un exemple. Parlons du « Petit Peuple » non pas des pauvres, mais comme Pierre Dubois l'a définit « terme qui désigne les petits êtres humanoïdes issus des mythologies et du folklore, principalement celtique et nordique : les fées, mais aussi les lutins, trolls, gnomes, elfes et êtres assimilés. »
Un rêve, un émerveillement (peut-être réel qui sait ?) :
Vous a-t-on déjà parlé des lutins farceurs ? Ou des farfadets porte bonheur ? Ou bien encore de tous les petits êtres vivants dans la forêt, dans la nature, qui reste invisible pour ceux qui ne veulent pas les voir. Moi oui. Il est vrai, ou quasi-vrai, que ce petit peuple existe. Qui pourrait réfuter leur existence ? Alice le dit elle-même « Mais alors, si le monde n'a absolument aucun sens, qui nous empêche d'en inventer un ? ».
On m'a raconté un jour que si je me baladais dans la forêt et que je restais immobile pendant plusieurs heures, j'arriverais alors à tromper les petits hommes mousses, et les êtres de la forêt, que je sois endormie ou morte et qu'ainsi, ils n'auraient plus besoin de se cacher. Je me suis alors empressée d'aller dans la forêt et me suis allongée près du ruisseau sur le pont en bois. Je suis restée là toute la matinée et jusqu'au milieu de l'après-midi. Puis, quand le soleil décida enfin de percer à travers les feuilles des arbres, je vis furtivement passer comme une paillette non loin de moi. Puis, une seconde moins rapidement. Lorsque j'y regardai de plus prêt, toujours sans bouger, je vis deux petites fées qui dansaient sur l'eau du ruisseau. Les rayons du soleil donnaient à leurs ailes un reflet bleuté absolument magique. Un peu comme sur les ailes des libellules.
Parlons-en d'ailleurs de ses coquines. Elles sont de grandes amies des fées, se sont elles qui « patrouillent » pour leur indiquer les endroits où elles peuvent jouer sans se faire voir. Ce jour-là, j'ai réussi à tromper les libellules qui tournaient autour de moi, parfois elles se posaient sur ma main. Ainsi, les fées sont venues jouer et virevolter sur l'eau. Plus près de moi, je sentis bouger et gratter sur le vieux pont en bois recouvert de lichen. Lorsque je détournai mes yeux des fées, je fus stupéfaite de voir de tout petits êtres avec un nez pointu, de petites griffes et des jolis manteaux en mousse verte.
C'est là que j'ai compris. Tout ce que nous voyons, le lichen, les libellules, les feuilles mortes, les rayons du soleil, etc., tout ce que nous connaissons comme étant la nature, s'acharne en vérité à nous cacher un autre monde de merveilles. L'homme n'est pas la seule espèce à conquérir son territoire et à ériger une civilisation. Un autre peuple, d'autres espèces colonisent la forêt, la mer, les espaces confinés et oubliés. Ces peuples-là craignent les hommes à cause de leurs petites tailles. Alors, à l'image des caméléons, ils se camouflent, se cachent, et parfois, les plus téméraires nous observent et veulent vivre de grandes aventures et jouer avec nous. Mais l'Homme a des œillères et un poil dans la main. Il ne voit que ce qu'il connait et ne fait que ce qu'on lui dicte de faire. Ainsi rare sont les individus partageant une amitié ou une connaissance de ces êtres.
Alors, lorsque je compris cela, je me redressa lentement. Les fées s'envolèrent rapidement et se cachèrent derrière les feuilles d'un arbre pour finir par disparaitre, devenir « transparente ». Les petits hommes mousse, les porteurs de lichen, eux, sont plus lent, je pus en attraper un et le poser au creux de ma main. Je me suis présentée et lui ai expliqué que je ne lui voulais aucun mal. Après lui avoir enlevé un peu de terre coincée sur le dos de son manteau, je voulus en savoir plus à son sujet. La chance devait être avec moi, car ce petit homme rêvait également d'aventure. Il se cala alors dans ma main et me conta l'histoire de son peuple et celui des êtres environnants. Je vous raconterais cela plus tard. C'est absolument époustouflant. Mais pour l'heure, je dois vous laisser réfléchir et imaginer leurs existences.
Sachez que dans le monde il y a des choses qu'on ne maîtrise pas, et que l'univers est tellement vaste qu'on ne pourra pas tout connaitre. Ce que nous voyons n'est pas forcément ce qui est en réalité.
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